Le Marc de Bourgogne

 Eau de vie de Bourgogne (Appellation d’origine contrôlée ; décret du 17 mars 2011). D’une teneur en alcool minimum de 40% en volume, il provient de la distillation dans l’alambic de la genne retirée du pressoir après pressurage : peaux de raisins, pépins, rafles (bois et queue de la grappe..).

Les marcs de raisins, leur stockage, la distillation et le vieillissement des eaux de vie proviennent et sont réalisés à l’intérieur de l’aire géographique de la Bourgogne viticole soit 388 communes de Côte d’Or, du Rhône, de Saône et Loire et de l’Yonne.

Les marcs sont issus de raisins rouges, blancs ou des deux, à partir des cépages : Aligoté, César, Chardonnay, Gamay, Melon, Pinot noir, Pinot gris, Pinot blanc, Sacy, Sauvignon, Tressot.

Eaux de vie de Bourgogne

 (Appellation d’origine contrôlée ; décret du 17 mars 2011)

 D’une teneur en alcool minimum de 40% en volume, il provient de la distillation dans l’alambic de la genne retirée du pressoir après pressurage : peaux de raisins, pépins, rafles (bois et queue de la grappe..).

Les marcs de raisins, leur stockage, la distillation et le vieillissement des eaux de vie proviennent et sont réalisés à l’intérieur de l’aire géographique de la Bourgogne viticole soit 388 communes de Côte d’Or, du Rhône, de Saône et Loire et de l’Yonne.

Les marcs sont issus de raisins rouges, blancs ou des deux, à partir des cépages : Aligoté, César, Chardonnay, Gamay, Melon, Pinot noir, Pinot gris, Pinot blanc, Sacy, Sauvignon, Tressot.

 

Marc de Bourgogne

 (Appellation d’origine contrôlée ; décret du 17 mars 2011)
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 D’une teneur en alcool minimum de 40% en volume, il provient de la distillation dans l’alambic de la genne retirée du pressoir après pressurage : peaux de raisins, pépins, rafles (bois et queue de la grappe..).

Les marcs de raisins, leur stockage, la distillation et le vieillissement des eaux de vie proviennent et sont réalisés à l’intérieur de l’aire géographique de la Bourgogne viticole soit 388 communes de Côte d’Or, du Rhône, de Saône et Loire et de l’Yonne.

Les marcs sont issus de raisins rouges, blancs ou des deux, à partir des cépages : Aligoté, César, Chardonnay, Gamay, Melon, Pinot noir, Pinot gris, Pinot blanc, Sacy, Sauvignon, Tressot.

 

La distillation

Les marcs de raisins sont distillés avant le 31 mars de l’année suivant la vendange. Les alambics utilisés sont en cuivre. L’alambic est composé habituellement de quatre parties : La chaudière, dans laquelle se trouvent les liquides à distiller ; le chapiteau recouvrant la chaudière et dominé par le col de cygne qui conduit les vapeurs vers le condenseur ou serpentin sur les parois duquel les vapeurs se condensent pour se transformer en alcool.

Les eaux de vie produites doivent avoir une teneur en alcool inférieure à 72% à la sortie de l’alambic. L’enrichissement des marcs et l’ajout de conservateurs sont interdits. La rencontre autour de l’alambic, lors de la distillation, constitue toujours un moment de convivialité  dans la vie des villages bourguignons.

Le Marc de Bourgogne doit être élevé en fûts de chêne (228 litres) ou en foudres (plusieurs hectolitres)  au minimum deux ans. Il peut bénéficier de la mention «  vieux »  après trois ans, «  très vieux » après six ans et « hors d’âge » après dix ans de fûts.  La faible utilisation de futaille neuve permet de préserver une part des arômes fruités et floraux qui participent à la qualité du Marc de Bourgogne dont dépend aussi : la richesse de la matière première, la justesse de la distillation, la maîtrise des assemblages et la durée des vieillissements. Il faut mentionner le Marc égrappé qui consiste à distiller le raisin dont on a retiré la rafle. Il est plus doux. (On parle des marcs pour ce qui reste sur le pressoir après pressurage et avant distillation et du Marc pour le produit distillé).

Les professionnels

Il existe en Bourgogne une douzaine d’entreprises de distillation utilisant des alambics souvent centenaires transmis de génération en génération.  Une cinquantaine de viticulteurs font distiller et élèvent, eux-mêmes, leur eau de vie. La plupart (environ 150)  vend ses marcs à des négociants  issus de la sphère des spiritueux et liqueurs.. Les Marcs sont présentés au concours général agricole à Paris. La production actuelle est de 400 000 bouteilles par an. 25% sont exportés.

Historique

La distillation est connue en France depuis le XIIIe siècle. Elle n’est appliquée au Marc en Bourgogne qu’à la fin du XVIIe sous l’impulsion des moines cisterciens. En 1698, un mémoire remis au duc de Bourgogne précise en parlant de la distillation des marcs : «  On tire un assez bon produit d’une chose qui n’était bonne qu’à brûler ».  Napoléon crée le fameux privilège de bouilleur de cru soit l’autorisation pour tous propriétaires de vignes ou de vergers de distiller sa propre production en exonération de droits limité à 10 litres d’alcool pur.

Le privilège n’est plus transmissible depuis 1959 et s’éteindra donc au décès des titulaires. En 1867, la production de Marc de Bourgogne approche les 8000 hectolitres. En 1900, certains marcs atteignent le prix de cognac de haute valeur. En 1913, Picasso peint le célèbre tableau intitulé : «  bouteille de marc de Bourgogne, verre, journal «. Des auteurs célèbrent ce nectar : en 1922, « la chaussée des géants »  de Pierre Benoît ; en 1946 : «  l’homme à la côte «  d’Henri Queffelec.

Zone géographique de production Marc de Bourgogne

Consommation du Marc

 Le Marc de Bourgogne est, traditionnellement, un digestif. Il doit être viril sans être agressif. Il faut du gras pour apporter de la douceur en bouche, trouver des notes herbacées, épicées, des arômes légèrement fruités avec des notes de caramel. Il se caractérise par une couleur jaune ambré. On le boit, habituellement, en «  petit verre » mais c’est dans la tasse à café encore chaude sur un fond de sucre mal fondu qu’il est le meilleur. On peut le consommer en apéritif, mélangé avec de la crème de cassis : le « mélé-cass » ou dans des cocktails.  Il est utilisé dans l’affinement du fromage d’Epoisses et dans certaines recettes de cuisine: Tartare au marc, cailles au marc, écrevisses à la crème et au marc, soufflé glacé au marc, et, bien sur, le bœuf à la Bourguignonne mariné au vin et au marc, cuit en daube, où il relève l’élégance des plats.
Il peut également être présent dans certains produits emblématiques régionaux dont la moutarde, la terrine de sanglier, le fromage de tête ou encore la rosette…. et surtout en mutage de moûts destinés à la production du Ratafia de Bourgogne.